1 décès par cancer sur 4 est lié à la consommation de tabac

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À l'approche de la Journée mondiale contre le tabac, le 31 mai, la Fondation contre le Cancer attire l'attention sur la proportion de cancers causés par le tabagisme. Près d'un quart des décès par cancer pourrait être évité si plus personne ne fumait.

Chaque année, le tabac tue 7 millions de personnes dans le monde. En Belgique, il fait environ 14 000 victimes par an. Toujours dans notre pays, 1 personne sur 5 fume. Or, 1 fumeur sur 2 décèdera de sa consommation. Selon la fondation, qui se base sur un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près d'un décès par cancer sur quatre est lié à la consommation de tabac. Selon la Fondation, le tabac est à l'origine de huit cas sur 10 de cancer du poumon. C'est le troisième type le plus fréquent avec celui du sein et du côlon chez les femmes et celui de la prostate et du côlon chez les hommes. Plus courant chez les hommes, le cancer du poumon touche un nombre croissant de femmes, plus sensibles au tabac. À consommation égale, elles contractent plus facilement la maladie. Cependant, bien que le cancer du poumon soit en première place, le tabagisme est également un facteur aggravant pour au moins 20 autres types de cette maladie. Ainsi, fumer augmente le risque de contracter, entre autres, un cancer de la bouche, du foie, du pancréas ou encore du sein. En tout, selon l'étude de l'OMS ce sont 27% des cancers et 25% des décès par cancer qui sont causés par le tabagisme en Europe. En Belgique, selon l'enquête Tabac de 2019, les fumeurs représentent 23% de la population.

 

Le rôle de l’équipe officinale auprès du fumeur est multiple : sensibiliser le patient à l’arrêt du tabagisme, l’informer de l’effet du tabagisme sur son traitement médicamenteux, sa santé ou son entourage et l’accompagner dans le processus de cessation tabagique.

« Arrêter de fumer réduit la mortalité, surtout celle liée aux maladies cardiovasculaires et au cancer bronchopulmonaire. Le bénéfice existe quel que soit l’âge du patient au moment de l’arrêt. Ainsi, un patient qui cesse de fumer à 40 ans augmente son espérance de vie de 7 ans, à 50 ans, il l’améliore de 4 ans » insiste le Docteur Lustygier, psychiatre.