La semaine de la migraine: MA MIGRAINE ET MOI, QUELLE ÉQUIPE !

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Du 28 septembre au 3 octobre se déroule en pharmacie « la semaine de la migraine », une campagne visant à sensibiliser à cette pathologie qui touche 1 Belge sur 5 au cours de sa vie ; les femmes plus que les hommes. Le message de cette année rappelle que la migraine n’affecte pas seulement la vie familiale et personnelle de ceux qui en souffrent. Elle impacte aussi la vie professionnelle. Une étude récente montre que 75% des migraineux ont déjà souffert de migraine au travail (1).

Le traitement des migraines repose sur trois grands axes : l’éviction des facteurs déclenchants, le traitement de la crise et le traitement de fond.

Le traitement prophylactique permet une diminution du nombre et/ou de l’intensité des crises. L’information au patient est essentielle afin d’améliorer la compliance et la tolérance mais également pour limiter tout abus médicamenteux qui représente un facteur important de risque de céphalées chroniques quotidiennes.

Les facteurs déclenchants sont propres à chaque patient mais peuvent être d’effet inconstant pour une même personne. Le dénominateur commun de ces facteurs déclenchants est un changement d’état dans le rythme de vie, une variation de la quantité de sommeil, une alimentation inhabituelle, une variation émotionnelle, des variations physiques ou environnementales. Très souvent, les patientes avec migraines présentent une modulation par des facteurs hormonaux, que ce soit l’apparition ou la disparition des migraines en lien avec la ménarche et la ménopause, ou encore une incidence modulée par les cycles menstruels.

 

La campagne de cette année incite les patients à « collaborer avec la migraine », à identifier les facteurs déclenchants et propose des conseils pour créer plus de détente de calme.  

L’action du traitement de la crise repose sur une diminution de l’inflammation neurogène induite par le système trigémino-vasculaire. Il doit être administré le plus rapidement possible après le début des douleurs. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont une place de choix et peuvent être accompagnés d’un antiémétique. En pratique, pour les AINS, l’ibuprofène, le diclofenac, l’aspirine ou le naproxène sont recommandés en première ligne.  L’association fixe de caféine, paracétamol et aspirine est également une recommandation de traitement de l’European Federation of Neurological Societies, EFN. Il est conseillé d'essayer les approches non pharmaceutiques avant ou au moins en accompagnement du traitement pharmaceutique parmi celles-ci citons le massage thérapeutique, l’exercice physique, la vertébrothérapie, l’acupuncture, le yoga…).

 

Et si la solution, c'était de collaborer avec votre migraine ?

Toutes les infos sur cette campagne :  www.migraine-info.be

*Etude 2019 réalisée en Belgique pour GSK Consumer Healthcare.