Le nouveau service de sevrage des somnifères est lancé

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Ce mercredi 1er février a marqué le coup d'envoi du nouveau service de sevrage des somnifères. Son objectif est d'offrir aux patients concernés la possibilité de réduire progressivement leur consommation, par le biais de préparations magistrales remboursées et sur prescription. Le succès de ce nouveau service repose non seulement sur la bonne collaboration entre pharmaciens et médecins, mais aussi sur sa visibilité.

Plusieurs études ont déjà confirmé l’efficacité d’une réduction progressive du dosage des somnifères, qui permet à de nombreux patients de se sevrer complètement de leur médicament au terme d’un programme dont la durée peut aller de 50 à 360 jours. Le schéma de sevrage et sa durée sont choisis par le patient et son médecin. En fonction de la situation personnelle et des habitudes de consommation des patients, le taux de réussite de cette approche thérapeutique varie entre 40 et 70 %. Pour accroître les chances de succès du patient, la collaboration entre le médecin et le pharmacien est essentielle.

« Tous deux jouent un rôle crucial dans l'information et la sensibilisation des patients ayant développé une dépendance aux somnifères. Aux côtés du médecin, qui va motiver le patient et lui prescrire un programme de sevrage adapté, le pharmacien – en tant que « coach santé » proche, accessible et en contact direct avec le patient –, va le suivre activement et l’accompagner tout au long du parcours de sevrage », explique Koen Straetmans, président de l’APB. 

Ce nouveau service, qui ancre le pharmacien davantage encore dans la  première de ligne de soins, s'accompagne d'une rémunération adéquate. En fonction du schéma de sevrage choisi, elle variera au total entre 150 et 200 euros. Un honoraire lors de chaque dispensation de préparation sera facturé. 2 entretiens d'accompagnement (le 1er à l'initiation du programme ; le second, pour réaliser un suivi) peuvent également être facturés.

 

Toutes les modalités pratiques de ce service se retrouvent sur le site de l’APB.