Pour la santé cardio-vasculaire, pensez au sommeil

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À l’occasion de la 43 ème édition de la Semaine du Cœur, la Ligue Cardiologique Belge a choisi d’aborder un facteur de risque méconnu du grand public : les troubles du sommeil
En effet, le sommeil est aujourd’hui dans le top 10 des facteurs modifiables du risque cardiovasculaire.

“Et vous, vous dormez bien ?” La question est posée par la Ligue Cardiologique Belge, qui s’inquiète des habitudes nocturnes de la population Belge, et de leurs conséquences cardiaques sur le long terme. Quand on parle de facteurs de risque cardiovasculaire, tout le monde connaît le tabac, le cholestérol, l’hypertension ou encore l’alimentation ... mais peu de gens pensent aux troubles du sommeil ?

Insomnies, hypersomnies, parasomnies, apnées du sommeil ou encore mouvements incontrôlés des jambes au repos sont des troubles qui peuvent dégrader notre sommeil. Il est important de les identifier et de les traiter !

Les conséquences d'un mauvais sommeil sont multiples:

- augmente l’appétit et le risque de prise de poids

- augmente le risque d’hypertension artérielle

- favorise l’apparition d’une intolérance au glucose (et plus tard d'un diabète de

type 2)

- favorise la survenue ou la récidive d’arythmies cardiaques (dont la fibrillation

auriculaire)

- impacte négativement la gestion du stress

- diminue l’énergie pour la journée et donc l’activité physique

- exacerbe les manifestations de l’insuffisance cardiaque

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est un trouble qui touche 1 adulte sur 5 (avec des degrés de sévérité variables) : pendant son sommeil, la personne s’arrête de respirer (“apnée”) de manière incontrôlée pendant plus de 10 secondes, et ce plus de 5 fois par heure de sommeil. Le corps crée alors des phases de micro-réveil “d’urgence” pour contrer ces apnées et s’assurer de la reprise normale de la respiration.

Les apnées du sommeil ne sont pas sans conséquences : développement d’une hypertension permanente, risque d’AVC, de diabète de type 2, d’obésité et de problèmes de rythme cardiaque (fibrillation auriculaire), complications chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque.

Aujourd’hui, on estime que 80% des personnes souffrant d’apnée du sommeil ne sont ni diagnostiquées ni traitées.

Les facteurs de risques d’apnées du sommeil sont l’âge et le surpoids (surtout l’excès de graisse au niveau de la gorge). Le tabac et l’alcool peuvent aussi accroître le risque d’apnées du sommeil.