Recommandation européenne du PGEU

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De Europese aanbeveling van PGEU
Maximiser les avantages de l'intervention du pharmacien d'officine en développant les services pharmaceutiques … message non reçu pas nos politiciens belges !

Ce mois de décembre, le PGEU a organisé une table ronde afin de présenter les nombreux et divers services pharmaceutiques délivrés en Europe. Un programme qui s’est orienté vers la prévention et le rôle du pharmacien. Un rôle mis en avant durant la pandémie que nous vivons. Un message qui n’aura pas retenu l’attention de nos politiques, qui ont décidé cette semaines d’exclure notre canal dans la stratégie de testing contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays européens. Une affaire bien belge !

Le président du PGEU, Duarte Santos, a déclaré : « Les expériences nationales montrent que les pharmaciens d'officine peuvent fournir des soins de santé de haute qualité, efficaces et centrés sur le patient. De plus, la pandémie COVID-19 a indéniablement démontré la capacité de la pharmacie communautaire à s'adapter rapidement aux situations difficiles et à apporter une réponse efficace en cas d'urgence. Les 400.000 pharmaciens communautaires européens sont désireux d'utiliser leurs compétences et leur expérience pour renforcer la prestation des services pharmaceutiques de base et aller plus loin, en assumant de nouvelles responsabilités à travers plusieurs services pharmaceutiques avancés qui se sont avérés bénéfiques pour la qualité de vie des patients, la santé publique, et la durabilité des systèmes de santé. Nous appelons les décideurs politiques de la santé à exploiter tout le potentiel du réseau de 160.000 pharmacies communautaires opérant en Europe et à maximiser les avantages de l'intervention du pharmacien d'officine en développant les services pharmaceutiques, en améliorant la sécurité des patients, l'observance thérapeutique et les résultats pour la santé.

Cela peut être réalisé en accordant aux pharmaciens d'officine l'accès aux informations de santé pertinentes des patients tout en respectant la protection des données, en leur permettant de fournir la gamme complète de médicaments et de dispositifs médicaux demandés par les patients, en aidant les pharmaciens d'officine à proposer des programmes de dépistage, de gestion des médicaments et de promotion de la santé et les rémunérer adéquatement pour les services qu’ils fournissent. »

Un message qui n’aura pas été entendu par nos politiciens belges, puisqu’ils ont tout simplement décidé de nous exclure de la stratégie de testing contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays européens. Selon la proposition actuelle, concrètement, seuls des distributeurs enregistrés ou les autorités publiques pourront livrer les tests, et ce seulement auprès de centre de tri ou de prélèvement, de laboratoires, d'hôpitaux et de médecins. Les commerçants au détail et les pharmaciens ne pourront pas vendre de tests rapides, sous peines d'emprisonnement ou d'amendes ! Les écoles et les maisons de repos pourront elles aussi y recourir, mais les autorités ne pourront délivrer les tests qu'au médecin scolaire ou au médecin-coordinateur de la maison de repos.

De plus, ces tests rapides ne pourront être effectués que par du personnel compétent, à savoir des médecins ou des infirmières. Ils devront en outre être menés dans des locaux disposant d'une bonne ventilation et où des règles d'hygiène devront être strictement appliquées. Les résultats de ces tests seront obligatoirement envoyés à Sciensano.