Septembre est le mois de sensibilisation au cancer du sang
Les trois types de cancer du sang les plus fréquents sont : la leucémie qui touche environ 1.300 personnes par an en Belgique, le cancer de la moelle osseuse (myélome multiple) qui touche environ 700 personnes par an et le lymphome, dont il y a 3 cas sur 100.000 de lymphome hodgkinien et 39 cas sur 100.000 de lymphome non hodgkinien. Pour les patients atteints d'un cancer du sang, le sang frais est essentiel. Le professeur De Wilde, chef de service associé d'hématologie à l'Institut Jules Bordet : « Des dons de sang continus sont nécessaires pour maintenir le stock requis à disposition. C'est également le cas pour les plaquettes sanguines. Il est important de maintenir le stock de groupes sanguins rares à un niveau suffisamment élevé. En outre, l'origine ethnique est également importante pour une transfusion sanguine. »
225 000 litres de sang, soit 500 000 poches de sang, sont nécessaires par an pour répondre à la demande. Aujourd'hui, on peut dire que le nombre de donneurs de sang est inférieur aux besoins : 1 Belge sur 10 donne du sang, alors que 1 sur 7 en aura besoin un jour. Le don de sang est l'un des moyens les plus directs de contribuer à sauver des vies. Dr. Neijens, médecin responsable du Service du Sang de la région de Bruxelles à la Croix-Rouge de Belgique : « Chaque don peut contribuer à soigner jusqu'à 3 patients. Nous avons besoin de tous les groupes sanguins. Et parce qu'ils sont complexes et influencés par nos origines, la diversité des donneurs de sang devrait refléter autant que possible la diversité des patients. »
Les greffes de cellules souches sont nécessaires lorsque la moelle osseuse du patient est atteinte, par exemple en cas de leucémie, ou en cas d'anomalie congénitale des cellules souches de la moelle osseuse qui entraîne une production insuffisante de cellules sanguines saines. En outre, les greffes de cellules souches sont également utilisées pour contrer les effets désagréables de la chimiothérapie sur les cellules sanguines. Prof. Ann De Becker : « Les greffes de cellules souches ont donné une seconde chance à de nombreux patients atteints d'un cancer du sang. Même si de nombreuses personnes sont déjà enregistrées comme donneurs potentiels de cellules souches, il reste parfois difficile de trouver un donneur compatible pour tous les patients. C'est pourquoi je lance un appel particulier aux personnes d'origines ethniques différentes pour qu'elles deviennent des donneurs afin d'augmenter le taux de réussite d'une 'compatibilité' ».