Une infection = une dose : la mauvaise équation pour Omicron !

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Omicron-variant
Une étude de l'Imperial College de Londres publiée dans « Science » semble indiquer que le variant Omicron se distingue par sa plus forte transmissibilité mais aussi par son échappement immunitaire. D’où l’importance de la vaccination par la 4 è dose.

Les auteurs de l’étude faite sur une cohorte britannique de plus de 700 professionnels de santé vaccinés indiquent comment Omicron contourne en partie la protection vaccinale, comment l'empreinte laissée par une infection antérieure à un autre variant est un désavantage pour le neutraliser et comment l'infection Omicron ne confère pas (ou peu) de réponse protectrice contre lui-même. « On pensait que l'infection à Omicron pouvait presque « être bénéfique, comme une sorte de rappel naturel » explique Rosemary Boyton, co-autrice de l'étude. « Ce que nous avons découvert, c'est qu'il stimule mal l'immunité contre lui-même, voire pas du tout dans certains cas. Ceci, ainsi que le déclin immunitaire après la vaccination, peut expliquer l'augmentation massive que nous constatons à nouveau dans les infections, beaucoup de personnes étant réinfectées à de courts intervalles ». « Heureusement, les vaccins restent efficaces contre les formes sévères de la maladie, ce qui justifie de hausser le niveau de protection des plus fragiles. Et c'est la priorité de la plupart des pays européens qui recommandent une deuxième dose de rappel dès cet été pour les personnes immunodéprimées et les sujets âgés de plus de 80 ans » à faire après 3 à 6 mois de la première dose

La Belgique lancera une nouvelle campagne de vaccination contre le coronavirus après les vacances. Dans ce cadre, tous les plus de 50 ans recevront une invitation pour un 2e booster - soit une 4e dose de vaccin, voire une 5e pour les immunodéprimés - à partir du mois de septembre, ont annoncé les différents ministres belges de la Santé, au terme d'une réunion de la Conférence interministérielle (CIM) Santé. Sur base de ce que préconise le rapport du Conseil supérieur de la Santé, les premières invitations seront envoyées début septembre, ou au plus tard à la mi-septembre. Les groupes à risque seront vaccinés avant début octobre, les autres groupes avant début novembre, ont-ils assuré, en rappelant qu'ils travaillaient depuis plusieurs mois sur différents scénarios, "à l'instar de ce qui se fait pour la grippe".

 

Réf :

https://www.health.belgium.be/en/report-9721-covid-19-vaccination-autumn-winter-season-2022-2023