Avancée dans la connaissance du microbiome cutané
35,5 % d’entre eux évitent de se montrer en public, 43,2 % admettent que leurs cicatrices d’acné ont affecté négativement leurs relations. Au cours de la dernière décennie, les publications scientifiques se sont concentrées sur la C. Acnes,la bactérie responsable de la sévérité et de la prolifération de l’acné en général.
L'industrie cosmétique et les scientifiques l'ont bien compris, le microbiote cutané joue un rôle crucial dans la fonction barrière et immunitaire contre les pathogènes. Le microbiote cutané renferme donc 100 milliards de bactéries réparties en 4 grands phyla et ce, quel que soit le site anatomique : actinobactéries pour plus de la moitié d’entre elles (dont corynébactéries et cutibactérium acnes), firmicutes (dont le staphylocoque doré) ; protéobactéries (entérobactéries) ; et bacteroïdetes (bacilles anaérobies). Au niveau de la peau, l’un des microbiomes les plus étudiés est l’acné. Récemment, de nouvelles technologies génomiques ont permis d’approfondir l’étude de ce microbiome cutané : dans les sous-groupes et sous-types de C. Acnes, appelés les phylotypes. Des découvertes scientifiques récentes ont montré que le phylotype IA1 de C. Acnes est fortement prédominant sur les peaux à tendance acnéique et entraîne un déséquilibre du microbiome et une prolifération des imperfections. Plus inflammatoire que les autres types, il se nourrit du sébum. On observe une perte de biodiversité en faveur de cette bactérie. Des Malasezzia sont également parfois présentes. Soutenu et inspiré par cette science pionnière, les laboratoires La Roche Posay innove en formulant le phylobiome. Un ingrédient dermo-cosmétique innovant qui limite la croissance du phylotype C. Acnes IA1 pour rétablir l’équilibre de la peau à tendance acnéique.