L’homéopathie, au cœur des soins de support

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Aujourd’hui, fort heureusement, près de 9 femmes sur 10 survivent au cancer du sein. Un chiffre qui ne cache malheureusement pas la difficulté de vivre avec cette maladie et de subir les conséquences des traitements. L’homéopathie semble être une option afin de mieux gérer les effets indésirables des traitements, comme le révèle une étude française sur 98 000 patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique.

Une étude observationnelle en France, rétrospective - dite en vie réelle - publiée en 2022 dans Clinical Breast Cancer, journal spécialisé dans le cancer du sein, éclaire sur le bénéfice d’une prise en charge par homéopathie en soins oncologiques de support post chirurgie.  Il s’agit de la première étude basée sur les données du Système National des Données de Santé (le SNDS), la plateforme de données de santé et de la caisse d’assurance maladie française. Au total, 98 000 patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique, à la suite de leur chirurgie pendant 5 ans ont été suivies. De 7 à 12 mois avant l’opération, 11% des patientes utilisaient déjà de l’homéopathie. Dans le cadre du diagnostic de leur cancer, ce chiffre passe à 26% d’utilisatrices d’homéopathie. Six mois après l’opération, on observe une diminution globale (p<0,01) significative de médicaments conventionnels de soins de support chez les patientes ayant reçu au moins trois traitements d’homéopathie, contrairement au groupe n’ayant pas reçu d’homéopathie. - 21% d’immunostimulants - 18% de corticoïdes - 10% d’antiémétiques - 10% d’antidiarrhéiques Enfin, les patientes prenant de l’homéopathie semblent présenter moins de comorbidités cardiovasculaires et de diabète.><0.01) significative de médicaments conventionnels de soins de support chez les patients ayant reçu au moins trois traitements d’homéopathie contrairement au groupe n’ayant pas reçu d’homéopathie : - 21% d’immunostimulants, - 18% de corticoïdes, - 10% d’antiémétiques, - 10% d’antidiarrhéiques. Enfin, les patientes prenant de l’homéopathie semblent présenter moins de comorbidités cardiovasculaires et de diabète. Inscrite dans une démarche de médecine globale, c’est-à-dire en association et en accord avec la médecine conventionnelle et des thérapeutiques complémentaires, l’homéopathie ne traite pas le cancer mais aide les patientes atteintes de cancer à mieux faire face à la maladie et aux effets secondaires, et participe notamment à la bonne observance des traitements, sur le long terme. Cette étude s’inscrit dans le faisceau de preuve de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Elle apporte une nouvelle perspective, avec un design d’étude innovant.