L’immunothérapie redéfinit la courbe de survie pour certains cancers

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Lors d'une session informative organisée par Bristol Myers Squibb, un panel multidisciplinaire d'experts a discuté de l'évolution du traitement du cancer, des options de traitement disponibles en Belgique, ainsi que des dernières avancées en immuno-oncologie et de leurs perspectives pour une meilleure qualité de vie ou une survie accrue des patients atteints de cancer.

Le cancer du poumon est le 3e cancer le plus courant en Belgique, avec 8 636 nouveaux diagnostics en 2022. En raison de ses faibles taux de survie, il est également l'un des cancers les plus mortels. Le cancer du poumon est plus fréquent chez les hommes belges (2e cancer le plus courant avec 5 469 nouveaux cas en 2022) que chez les femmes (3e cancer le plus courant avec 3 167 nouveaux cas en 2022). 

L'immunothérapie et les thérapies combinées dans le traitement du cancer ont redéfini la courbe de survie globale pour les patients atteints de cancer du poumon et du mésothéliome. « La traduction de la science fondamentale en une immunothérapie efficace contre le cancer en bloquant les molécules dites de points de contrôle immunitaire à la surface des cellules immunitaires et cancéreuses a conduit à une nouvelle dimension thérapeutique que nous ne pouvions pas imaginer il y a seulement vingt ans. Et nous n'avons certainement pas exploré tous les avantages possibles que l'immunothérapie peut apporter aux patients atteints de cancer. L'immunothérapie est l'un des traitements qui a fondamentalement changé le paradigme du traitement du cancer, avec pour objectif d'obtenir une réponse immunitaire contre la tumeur et la génération d'une mémoire immunologique. » note le Professeur. Dr. Bart Neyns, chef du service d'oncologie médicale à l'UZ Brussels. 

Une recherche commandée par Prolong, une association par et pour les personnes atteintes de cancer du poumon ou de mésothéliome et leurs proches, a montré que les patients atteints de cancer du poumon sont souvent stigmatisés. En fait, 30% des Belges admettent penser que développer un cancer du poumon est (en partie) de la faute du patient. Il est vrai que le tabagisme est un facteur majeur souvent lié au cancer du poumon, mais il existe de nombreuses autres causes possibles de cancer du poumon également. De plus, environ 67% des Belges ne savent pas comment réagir lorsque quelqu'un de proche est confronté à un diagnostic de cancer du poumon. En conséquence, 1 personne sur 2 ne fait rien ou ne dit rien. Pourtant, il est précieux d'offrir un soutien et d'être là pour la personne concernée. "Tout le monde peut avoir un cancer du poumon, mais personne ne commence à fumer avec l'intention d'avoir un cancer du poumon. Ces patients ont besoin d'être soutenus et non jugés. Grâce à notre initiative, nous voulons sortir le cancer du poumon et le mésothéliome du tabou et les porter à l'attention du grand public " note Christine Biebuyck, membre du conseil de Prolong.

En effet, l'étude montre également que la sensibilisation générale au cancer du poumon en Belgique peut être améliorée. Près de 2 Belges sur 3 (64 %) savent que le cancer du poumon est l'un des types de cancer les plus mortels. Néanmoins, pas moins de 41% des Belges ne savent pas que (dans certains cas) le cancer du poumon peut être stabilisé pendant une longue période. Les associations de patients jouent notamment un rôle important en fournissant des informations claires et fiables et en offrant aux patients une communauté où ils peuvent entrer en contact avec d'autres.