Près de la moitié des patients atteints d'une maladie de la peau souffrent de troubles du sommeil

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Le ALL PROJECT, une initiative de recherche internationale complète, a analysé plus de 50 000 adultes dans 20 pays pour évaluer l’impact des maladies de la peau. Il s'agit de la première étude à découvrir l'impact profond des troubles du sommeil sur le fonctionnement physique des patients atteints d'une maladie de peau, soulignant les implications plus larges sur leur qualité de vie. Les résultats de cette étude ont été présentés en octobre à Berlin à l'Académie européenne de dermatologie et de vénéréologie (EADV)

Près de la moitié (42 %) des patients atteints de maladies souffrent de troubles du sommeil, selon cette étude. Et près de la moitié (49 %) des patients souffrant d'une maladie de la peau ont fait état d'une baisse deproductivité au travail, alors que seulement un participant sur cinq (19 %) ne souffrant pas de maladie cutanée a déclaré une baisse de productivité au travail. Les principaux symptômes qui ont affecté le sommeil des patients souffrant de maladies de la peau sont les démangeaisons (60%) et les sensations de brûlure ou de picotement (17%). En outre, les patients ressentent plus fréquemment une sensation de fatigue dès le réveil (81% vs 64%) des périodes de somnolence au cours de la journée (83% vs 71%), des picotements dans les yeux (58% vs 71%), et bâillements répétés (72 % vs 58 %). "Notre étude est la première à mettre en évidence l'impact profond des troubles du sommeil sur le fonctionnement physique des patients atteints de maladies de la peau. Ces résultats soulignent la nécessité d'une détection précoce et d'une prise en charge efficace des troubles du sommeil » explique le Dr Charles Taieb, dermatologue.

"À l'avenir, les prestataires de soins de santé devraient être encouragés à intégrer des questions sur les troubles du sommeil dans leurs contacts avec les patients souffrant d'affections cutanées afin de favoriser une compréhension plus complète de l'impact des maladies cutanées.

L’étude a également examiné l’impact du fait de vivre avec l’hidradénite suppurée et le sentiment de stigmatisation qui y est associé.