Vaincre la méningite d'ici 2030

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méningite
De nombreux cas d’infections invasives à méningocoques peuvent être évités par la vaccination. Malgré la disponibilité de vaccins efficaces, il reste un long chemin à parcourir pour éradiquer cette maladie. C’est pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a établi une feuille de route mondiale « Vaincre la méningite à l’horizon 2030 ».

En s’appuyant sur le déploiement de vaccins efficaces déjà disponibles ou en développement, l’OMS a pour objectif de voir éliminées, d’ici à 2030, ces épidémies de méningite d’origine bactérienne, de diviser par deux le nombre de cas et de réduire de 70 % les décès. Sa stratégie : s’attaquer en premier lieu aux méningites bactériennes aiguës – les plus dangereuses –, qui sont causées par quatre bactéries : le méningocoque, mais aussi le pneumocoque, Haemophilus influenzae de type b (Hib) et le streptocoque du groupe B. Ces pathogènes ont en effet été, à eux seuls, responsables en 2019 de plus de la moitié des décès par méningite recensés dans le monde.
La méningite a causé environ 250 000 décès en 2019, laissant une personne sur cinq affectée avec des séquelles dévastatrices à long terme, et a de graves conséquences avec un impact émotionnel, social et financier considérable sur les individus, les familles et les communautés. Beaucoup de parents ne sont pas conscients que leur enfant ne soit pas suffisamment protégé contre la méningite. Seulement 40% des parents sont pleinement conscients de l’existence de différents sérogroupes de méningocoques et 67% des parents ignorent que si leur enfant a reçu un vaccin contre la méningite, il peut ne pas être protégé contre tous les types de méningites.