Peau et Psy : un lien au cœur de la qualité de vie

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Huid en Psy
Deux milliards de personnes dans le monde souffrent de pathologies dermatologiques. Soit, plus d’un quart de la population mondiale ! Ce chiffre est certes interpellant, mais reste cependant méconnu. Par ailleurs, de plus en plus d’études montrent que ces problèmes de peau peuvent affecter la qualité de vie : bien-être, estime de soi, interactions sociales, etc.

Pour échanger sur cette problématique, la Roche-Posay a organisé le 24 novembre 2020 un événement mondial en ligne, le DermLive !  Pendant une demi-journée, cet événement a réuni 5 000 invités, dermatologues, pharmaciens, médecins, patients, journalistes et influenceurs de plus de 80 pays autour d’un objectif simple : lancer un mouvement mondial pour tirer la sonnette d’alarme sur ce problème de santé publique sous-estimé et promouvoir une dermatologie qui change la vie !

N. Evrard

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Partout dans le monde, les problèmes de peau sont aujourd’hui une préoccupation majeure, croissante et pourtant sous-estimée. « La plupart des dermatoses ne mettent pas en jeu le pronostic vital. En revanche, elles ont souvent un impact majeur sur l’état psychologique des malades, leurs relations sociales et leurs activités quotidiennes (trouble du sommeil, baisse de l’estime de soi, anxiété, phobie sociale...). Les échelles de qualité de vie sont des instruments qui évaluent cet impact en prenant en compte la perception de l’affection par le patient. Cette donnée peut être notamment utilisée dans les essais cliniques pour l’évaluation d’agents thérapeutiques, mais aussi pour la prise en charge quotidienne » a expliqué le Professeur Brigitte Dreno, dermatologue (France). Pour étayer cette conviction, en 2020, La Roche-Posay a mené une enquête scientifique mondiale consacrée à la peau et à la qualité de vie, rassemblant toutes les connaissances existantes sur l’impact des problèmes de peau tels que l’acné, l’eczéma et les effets secondaires des traitements du cancer sur la peau.

46% des patients souffrant d’acné sont plus susceptibles de développer une dépression majeure que ceux qui n’ont pas d’acné

50% des patients atteints d’acné s’isolent socialement

79% des patients atteints d’eczéma déclarent s’absenter du travail en raison de leur affection

47% à 60% des patients atteints d’eczéma déclarent avoir des troubles du sommeil

80% des patients atteints de cancer souffrent d’effets secondaires cutanés

« Le caractère chronique et visible des pathologies dermatologiques peuvent avoir un impact physique et psychologique important pour les patients entraînant des problèmes d’observance. Il s’agit, en priorité, de proposer aux patients une approche pluridisciplinaire qui intègre une approche psychologique. Les soins de la peau, des cheveux et des ongles par des dermo-cosmétiques adaptés, les ateliers de maquillage ne sont pas des « soins de confort » optionnels pour ces patients, mais font partie intégrante de la prise en charge de qualité que méritent nos patients » note le Professeur Brigitte Dreno, dermatologue, France.